Promenons-nous dans les bois...

[Invité]

- Okāsan*, j’aimerais me promener dehors, le temps est vraiment sublime.

Il était huit heures du matin, un samedi et la jeune Kiochi était déjà vêtu d’un joli sweet européen et d’une jupe avec des impressions de fleures. La plupart des adolescents de son âge étaient enfoncé dans leurs draps ou déambulant dans un tee-shirt trois fois trop grand avec le regard d’un basset hound, mais pas elle. Cette jeune fille de bonne famille affichée un sourire de façade à peine caché respectant l’article premier de la demoiselle modèle. Madame Hurasa ne pus s’empêché de se réjouir devant sa fille si bien éduqué. Elle lui donna son approbation avec un signe de la tête et lui conseilla de ne pas revenir trop tard. Conseil bien inutile, elle le savait car Kiochi était un ange - du moins en apparence. L’étudiante sortie du petit manoir faisant claquer ses bottines sur les dalles. Téléphone dans une main, petit sac dans l’autre, elle avança vers l’allée centrale. Elle se dirigea vers la route tout en pianotant sur son appareil.

Message envoyé ▬ 31 octobre, 8h05 À: Yuta; Ohayô ! ^.^ Viens me chercher tu seras un ange. Rdv chez moi. A toute suite.

« Bon il se magne ce crétin... » Evidement, elle n’allait pas rester avec lui toute la journée, d’abord car elle voulait faire du shopping seule, ensuite car il avait des boutons et un rire de chèvre. En gros heureusement qu’il était assez vieux et avait une voiture. Non voyons, n'allais pas penser que Kiochi est insensible, bien sûr que non. C'est juste que... elle élimine certains sentiments jugé inutile.

A : Chichi, 31.10.2011 — 8:11 Bonjour princesse. Pas de soucis j’arrive dans 5 min. Bsx ✘✘

La jeune pom-pom girl releva la tête de son portable et tomba nez à nez avec un écureuil. Elle fixa l’animal les yeux écarquillés, tentant de savoir si elle rêvait et hurla aussi fort qu’elle pouvait. Le rongeur était soit mort d’une crise cardiaque soit complètement sourd mais ça elle s’en moqué. Ce qui lui importé c’était que la sale bête venait de bousiller sa jolie jupe. Elle se releva tant bien que mal avec ses tallons immenses et épousseta la terre du bout des doigts. L’effrayante bête lui avait ruiné ses vêtements et elle ne pouvait rien y changé, décidément la journée commencé mal. Elle respira un coup et repris son chemin, les yeux toujours rivé sur son appareil. Kiochi regardé de temps en temps son chemin, attendant de voir la grande route. Toujours rien.

Agacée, elle tourna le dos pour distingué sa maison. Des arbres. Qu’est ce qui se passé là ? Ce ne pouvait pas être un rêve, la situation était bien trop réelle. (Mis a part le faite qu’elle se trouvé sur un petit chemin en terre au milieu d’une forêt.) C’était sans doute la faute de l’écureuil ! Oui c’est ça il lui avait fais perdre le sens de l’orientation. Après tout sa maison était assez reculé de la ville, elle était surement tout proche. Elle fit un tour dans la liste de ses contacts pour demandé un coup de main, si possible sans avoir l’air trop nouille.

- Aucun contact ? Comment ça ?

Elle jeta un coup d’œil à l’heure… Toujours la même ouf ! Bon c’était quoi tout ça ? Un canular ? Comme toujours quand la demoiselle était contrariée, elle tourna ses cheveux entre ses doigts. Il ne lui resté apparemment pas beaucoup de solution, à part marché- ce qui était évidement impensable – c'est à dire appelé ses parents. Tant pis pour sa dignité, il valait mieux la perdre qu’attrapé des ampoules aux pieds. Elle composa rapidement son numéro de fixe.

Bip bip bip…

- Maison des Thomson bonjour.

Ça y est. Maintenant elle pouvait vraiment paniqué. Elle raccrocha d’un coup sec regardant dans toutes les directions un quelconque panneau. Désespéré par sa situation Kiochi s’assit sur un tronc d’arbre, la tête dans les mains. A présent elle devait miser sur le passage de personnes qui l’aideraient. Le temps passe. Elle attend encore... Au bout d’un moment un bruit insolite se fit entendre. La jeune japonaise releva la tête toute heureuse mais n’aperçut rien. En regardant plus attentivement elle aperçu son vieil ami le rongeur qui l’observé depuis l’arbre.

- Nan mais en plus tu te fout de moi ?!

Perdant son sang froid Kiochi oublia son vocabulaire soutenue de petite fille à maman et lança un gland dans la direction de l’animal.


*Okāsan : mère

[hj : mwé j'aime pas beaucoup démarré... je fais des postes très étranges]

[Paprika]

Dans la ville cette nuit-là, l'on entendait beaucoup de choses. Les sirènes des pompiers, celles des policiers, les cris des passants ainsi que le crépitement nerveux du brasier écarlate qui consumait l'immeuble composaient une cacophonie exécrable. Certaines personnes courraient de droite à gauche, s’époumonant de leurs incessants "Au secours !", d'autres demeuraient plantés là, bouche bée, comme s'ils avaient vu un fantôme. Et à votre avis, quelle était l'origine de cet incendie ? La confrontation entre Taki et un membre de la famille Koga. A nouveau, la jeune femme avait semé la zizanie. Pensez-vous qu'elle serait resté sur place, histoire de voir les conséquences ? Que nenni !
Il faut dire qu'elle avait des circonstances atténuantes. Dans la bataille qui l'avait opposée à ce second ninja elle s'était ouverte le flan gauche, juste sous les côtes, en large. Réfugiée dans une bien lugubre et étroite ruelle, c'est dos contre l'une des parois qu'elle s'était laissée tomber au sol. Essoufflée, elle n'entendait presque que sa respiration résonner dans sa boîte crânienne, par dessus même le brouhaha du mélange de tous les autres sons. Une main serrant la plaie, tentant de stopper l’hémorragie, elle gardait un self contrôle olympien. Sa résistance à la douleur était bien élevée, heureusement pour elle.
Lorsqu'elle eut reprit son calme et son souffle, elle se servit de son katana qu'elle planta dans le sol pour se relever. Debout, elle se ré-adossa au mur pour ranger sa longue lame, puis tituba jusqu'à son appartement. Comme elle s'y attendait, les propriétaires ne l'entendirent pas arriver - c'est une kunoichi, quand même -, et elle pu atteindre son chez elle sans histoires.
Nonchalamment, elle ouvrit la porte, la referma derrière elle, puis entra dans sa cuisine lui servant aussi de salle à manger. Elle posa son sabre contre le mur dans un coin, ôta avec difficulté sa veste avant de la jeter sur le dossier d'une chaise, tira sur un lacet pour défaire son corsage, et enfin s'affala sur le premier siège de table qu'elle eut sous la main. N'ayant désormais en haut que sa brassière, elle pouvait atteindre sa blessure. Avec son briquet, elle brûla le bout d'une aiguille dans laquelle passait un fil pour la désinfecter, puis entreprit de se recoudre elle-même. Elle enfonça le pic dans la chair, pinçant celle-ci afin de rassembler les deux bords de la plaie, et esquissa une lamentation de douleur. Ses sourcils froncés, ses yeux clos et ses dents serrées caractérisaient sa grimace. "Sérieux, mec ?" souffla-t-elle.
Evidemment, elle ne s'adressait à personne en particulier. Qui était un homme ici ? Ne dit-on pas la plaie, la cicatrice, la kunoichi ? C'était uniquement l'une de ces phrases qu'elle lançait sans y penser, des expression sans queue ni tête qu'elle avait mise au point. Surtout qu'elle était seule.
Un bon quart d'heure plus tard, elle eut finit de s'opérer, si je puis dire, elle-même. A bout de souffle, elle resta sur sa chaise, mal assise, bras ballants. Son regard était vide, sans feu, décontenancé, elle était épuisée. Mais, dans un élan de lucidité, elle retira le tissu recouvrant sa bouche pour caler entre ses lèvres une cigarette qu'elle alluma expressément. Elle tira une grosse taffe, puis cala le petit bâtonner entre son index et son majeur.
Elle se délecta de cette drogue jusqu'à ce que le tabac présent alors dans le filtre eut finit de se consumer. Elle se leva, se dirigea vers sa douche, fit une boule avec le linge rendu poisseux par le sang, et jeta cette dernière dans un panier où de nombreux objets non identifiés, d'étranges immondices enfin, de drôles de trucs, s'entassaient. Ce panier, ou tout du moins son contenu, était probablement ce qui un jour allait finir au feu. Elle savait qu'à un moment ou un autre elle allait pouvoir jeter les Carnets de la Lune à l'intérieur, et enfin en finir avec ce tengu foireux !
Quand elle eut fini de se laver, elle se coucha sans même prendre de café, et c'est d'ailleurs ce qui l'empêcha de se réveiller au bout de deux heures. Six heures de sommeil, vous rendez-vous compte ? Cela ne lui était pas arrivé depuis des lustres !

Le lendemain donc, excédée d'avoir tant dormi malgré le fait qu'il ne soit que cinq heures et demi, elle décida de changer d'air. Elle avait décidé de se rendre au temple, chez ses parents adoptifs, mais devait tout d'abord passer par une forêt. Portant des vêtements de ville normaux - à savoir un chemisier blanc, une cravate dénouée noire et un jean, garçon manqué -, elle traversa la ville lançant un dédaigneux "Hmpf !" à l'immeuble qu'elle avait brûlé la veille.
Parcourant les bois sur le sentier, chemin qu'elle connaissait par coeur, elle décida de faire un détour par une clairière histoire de fumer encore un peu. Enfin, dans sa route vers ce petit endroit reculé, elle entendit raisonner :

"Nan mais en plus tu te fous de moi ?!"

Séduite par l'idée de pouvoir refaire le portrait à quelqu'un, ou de se moquer, c'est avec un sourire en coin et un sourcil arqué qu'elle se dirigea vers cette fébrile voix. Suivant l'écho, elle tomba nez à nez avec une jeune fille, tout l'air d'une fashion victim, autrement dit le contraire total de Taki. Elle était visiblement plus vieille que cette jeunette, et la tuer n'aurait en somme pas grand intérêt. Enfin, un écureuil apeuré ayant à priori esquivé le gland qui venait d'être jeté se nicha sur l'épaule de la kunoichi. Cette dernière ne remarqua pas même sa présence. Devant la ridicule jeune fille, Taki s'apprêta à faire demi-tour et à rejoindre son objectif premier, le temple.

[Invité]

La jeune japonaise s'immobilisa quelques secondes ayant l'impression d'être observé mais ce sentiment passa rapidement et elle se remit à penser des choses plus importants pour elle, les besoins matériels. Bien que difficile à suivre pour une autre personne, les pensées de Kiochi égalaient son débit de parole. Elle songeait à plusieurs éléments à la suite sans qu'ils n'aient forcement d'ordre logique. A cet instant ses pensées ressemblaient à ça : "Bon qu'est-ce que je vais bien pouvoir mettre demain... Ah non il faut d'abord que je sorte d'ici. Rho quel baka je fais. Bon, donc quand je rentre je largue Yuta il est trop nase. Oh comme Say, sauf que lui il est sportif. Ah justement, est-ce que j'ai dit à la petite de jeter son haut ? Oh non ! La honte, dire que j'ai le même. Et si un jour elle arrivait avec le même habit ! Je serais TROP dég'. Hey ! Je suis toujours dans cette forêt bidon. Bon je vais me débrouiller ! Après tout j'ai bientôt la majorité dans plus ou moins cinq ans... Oui je ne vois pas pourquoi j'aurais besoin d'aide d'abord. " En tout cas c'est ce dont elle essayait de se convaincre.

- Bon, si il y a quelqu'un prévenez-moi...

L'espoir d'une réponse fis patienté Kiochi, mais bien vite elle déchanta.

- Je suis... j'appartiens à une famille riche, si vous me sauvez vous aurez forcement une récompense.

Toujours personne. En ce moment, la présence de n'importe qui auraient était préférable au long silence de la forêt. Elle finit par attraper son petit sac et sortir une trousse de maquillage, indispensable où qu'elle aille. Pour se détendre elle se peinturlura la figure durant trente bonnes minutes essayant d'oublier son inconfortable situation. Dépité la jeune japonaise farfouilla de nouveau dans son sac jusqu'à ce qu'elle tombe sur un objet incongru. Un manga... Certes le livre lui appartenait mais elle n'aurait jamais eu l'idée de l'emporter avec elle. C'est une passion qu'elle pratiquait uniquement quand elle était seule. Elle affichait sa vie privée à l'école mais un côté noir ou simplement secret se trouvait recroquevillé dans cette jeune fille hystérique et superficielle. N’est ce pas le cas de chacun ? Une face à présenté au quotidien et une face plus mystérieuse que l’on n’ose pas toujours montrer. Pourtant Kiochi est loin d’être timide, non elle s’est juste crée une personnalité bien encrée en elle qui cache parfois ses sentiments. Il est vrai qu’elle aime le physique, qu’elle dépense sans compté dans les bijoux et habits, qu’elle ne réfléchie pas profondément à la vie et se contrefout des autres. Mais elle apprécie aussi les charmes de sa maison et pas seulement parce qu’elle a couté une fortune, elle aime vraiment agiter ses pompons pour encouragé son équipe enfin qu’elle lit les derniers shonen à la page.

- Humf. Il n’y a vraiment aucune âme généreuse qui aimerait accomplir une bonne action ? N'ayez craintes messieurs les ninjas, ce n’est pas un piège.

Non décidément, elle avait l’air bien ridicule a hurlé ainsi. Qui pensé t’elle attiré ? ... Naruto ? Black Star ? Kyo ? Cette expérience était vraiment troublante mais de là a voir débarqué un samurai...

[hj : J'ai vraiment mis longtemps pour répondre. Honte à moi ><]

[Paprika]

Alors qu'elle tournait les talons, force fut à Taki d'entendre la suite des péripéties de l'inconnue. C'était certainement la première fois qu'elle maudissait ses sens si bien développés. Elle en serait, à ce moment précis, presque venu à détester son entraînement de kunoichi. En effet, elle redoutait d'avoir entendu la rage de la jeunette :

"Bon, s'il y a quelqu'un, prévenez-moi, débuta-t-elle avant un moment de silence. Je suis ... J'appartiens à une famille riche, si vous me sauvez vous aurez forcément une récompense."

Ha ! Taki l'avait prédit ! Cette jeune fille peinturlurée de maquillage et vêtue comme une adolescente typique des téléfilms américains ne pouvait être qu'une gosse de riche qui dépensait son argent de poche supérieur à la paye de la ninja pour s'acheter du parfum. D'un autre côté, cela n'était pas vraiment mauvais ... Si Taki lui venait en aide, même rien que pour la récompense (parce que oui, elle et l'altruisme, ça fait cent), celle-ci aurait une récompense digne de ce nom. Et puis la jeune femme n'était pas pressée : le temple pouvait attendre.
Ninja avertie, la kunoichi se tapi dans l'ombre de buissons afin d'observer la lycéenne. "Repérer la cible avant qu'elle ne vous repère.", était le coda de tout prédateur qui se respecte, et derrière le feuillage, elle avait une vue parfaite. En fait, quelqu'un d'extérieur à la situation aurait dit qu'il s'agissait d'une perverse, mais là était loin d'être le sujet. Taki ne put dire combien de temps elle observa le "spécimen", peut être trente minutes, une heure, ou deux, qui sait ? Tout ce dont elle était sûre, c'était qu'elle l'observait jusqu'à ce que la cadette lui sorte :

"Humf. Il n'y a vraiment aucune âme généreuse qui aimerait accomplir une bonne action ? N'ayez crainte messieurs les ninjas, ce n'est pas un piège."

Messieurs les ninjas ? De qui se moquait-elle ? De toutes façons, elle ne pouvait avoir aperçu la kunoichi, c'était impossible, mais l'impulsivité de cette dernière la poussa à sortir de la flore qui lui servait de camouflage. Non, elle n'avait pas peur des pièges. Non, elle n'était pas une âme généreuse. Non, elle n'était pas un homme, diantre !
Telle une dynamite, elle déboula des feuillages, dégainant un kunai caché dans sa tenue et le pausant sur la gorge de la plus jeune.

"Jusqu'où peut aller la récompense ? lui lança-t-elle d'un ton froid et dédaigneux."

[Invité]

Ce qui va suivre obéis aux lois d’auto-défense des poufs. Cette règle est très simple et s’applique en cas de crise. Ses moments de frayeur sont multiples. Ils peuvent être lié à la présence d’animaux effrayant type insectes, choses trop poilus, trop baveuses, trop bruyantes ou parfois pour aucune de ses raisons. Mais aussi car quelqu’un surprendrait la dite pouf en criant, la touchant ou des fois simplement en apparaissant dans son champ de vision sous peu qu’elle pense à autre chose ou se trouve dans une pièce peu éclairé. Enfin, majoritairement, quand les jolies bottines dont elles rêvent sont soldé à 50%. Cette situation se décompose en deux parties ; analyse puis réaction. En général ça se traduisait par un cri strident. Si l’ennemi n’était pas paralysé ou sourd alors l’attaquant n’était pas humain. Seulement, dans cette situation une lame la séparé de l’opposant. Donc il y eu plutôt un :

- AHHH… Ugh !

Son reflexe fus de fermé les yeux en sentant le choc. Son rythme cardiaque s’accéléra et ses pensés furent ébranlé par la panique. Kiochi totalement apeuré comprit à peine les mots que prononcé son agresseur. Elle s’aperçut que du sang coulé le long de sa gorge quand elle essaya de déglutir. Elle écarquilla ses yeux les faisant presque sortir de leurs orbites et poussa une plainte de chaton apeuré, manquant de s’évanouir.

- Nemefaitespasdemalj’airienfaispitié !

Sa phrase était à peine compréhensible étant donné son débit de parole mais l’idée était facile a saisir, elle était effrayé. Soudain son regard s’arrêta sur une feuille qui se posé sur le sol. Non ! Elle était forte, elle n’allait pas mourir. C’était une pensé totalement stupide mais qui eu le mérite de la calmé un tant soit peu. Certes elle était sans défense dans une forêt inconnue et menacé par son agresseur et son couteau bizarre mais c’était toujours lieux qu’être seule. Chacun a son propre sens des priorités après tout. Elle baissa les yeux, autant que lui permettait son immobilité. Le sang qui coulé toujours sur sa peau allait atteindre son haut. Cela elle ne pouvait le supporté.

- Je vous promets que je ne suis pas armé et je n’essayerai pas de m’échappé. C’est de toute façon impossible car je suis perdue. Je suis Kiochi Hurasa, héritière d’une petite fortune je vous récompenserais donc comme il faut si vous me lâchez maintenant. Je sais que je ne suis pas en position de force mais je ne vous rapporterais rien une fois morte.

Elle fini son petit monologue comme elle le pus, surveillant toujours l’état de ses vêtements. Elle avait bien sûr le moyen de changé complètement de garde robe mais elle ne supporterait pas d’en porté un taché.

[Paprika]

S'en suivit une réaction des plus surprenantes à laquelle Taki ne sut tout à fait comment faire face. La gamine japonaise, si insignifiante était-elle, avait le courage d'implorer pitié, de supplier bonté, enfin, de faire la lèche-botte en gros. La ninja était une habituée des combats certes, par définition elle savait démonter les gros durs, les petits agiles et elle n'avait même pas peur des pas-humains mais là cela relevait de son imaginaire. Ayant souvent vécu seule, elle n'avait pas vu de mauviette pareille depuis des années, elle à la place de la jeunette aurait préféré être disséquée vivante que de se rabaisser. Sûre d'elle mais quelque peu décontenancée, elle figea sa position un instant. Quoi qu'il en soit, elle n'allait pas tuer la tremblante japonaise en face d'elle sans avoir de réponse quant à sa récompense, aussi si celle-ci se serait avérée faible, elle l'aurait assassinée sans état d'âme.
Mais pour le moment le seul retour qu'elle recevait était une complainte qui aurait largement put être comparée au chouinement d'un bébé capricieux, malgré tout, Taki put discerner un "pitié" en fin de ... ce qui ressemblait de très loin avec un oeil fermé et l'autre crevé en pleine nuit au fond de la mère à une phrase. La kunoichi, dans un élan de bonté en dépit de sa plaie et son énervement, décida de lui accorder quelques minutes supplémentaires. Elle eut certes bien fait de le faire, puisque ce n'est pas moins d'un renseignement tout à fait intéressant qu'elle reçut ...

"Je vous promets que je ne suis pas armée et je n'essayerais pas de m'échapper ! C'est de toutes façons impossible puisque je suis perdue. Je suis Kiochi Hurasa, héritière d'une petite fortune donc je vous récompenserais comme il le faut si vous me lâchez maintenant.Je sais que je ne suis pas en position de force mais je ne vous rapporterais rien une fois morte."

Il n'en fallut pas plus pour que Taki retire sa lame. Elle ne redoutait bien évidemment aucun point cité par la jeune fille : ni que celle-ci ne soit armée, ni qu'elle ne se mette à fuir, car la ninja n'osait même pas émettre l'hypothèse qu'elle ne craigne quelque chose. Non, seule le mot "récompense" l'avait amadouée (opportuniste, hm ?). Sourire en coin, bras qu'elle croisa sur sa poitrine, elle toisa la lycéenne avant de s'accroupir au pied de la souche où la cadette était assise. Ne quittant pas son air confiant, elle ne se priva pas de lui lancer :

"Moyennant finances, je vais peut être voir ce que je peux faire ... T'as pas de quoi verser d'acompte, je suppose ?"

Taki se releva et observa le ciel très brièvement. Une gosse de riche. Elle était prête à tout pour gagner salaire. Mais bon, elle n'avait que ça à faire : ses parents pouvaient attendre, elle ne souhaitait pas tellement voir ces menteurs en fin de compte ...

[Contenu sponsorisé]